Pourquoi les titres comptant moins de 1 000 écoutes par an ne génèrent-ils plus de royalties pour le recording sur Spotify ?

March 18, 2024

En novembre 2023, nous avons annoncé qu’un ensemble de nouvelles politiques pour les royalties seraient mises en place sur Spotify début 2024 dans le but de rediriger un milliard de dollars supplémentaires pour les artistes pros et en devenir au cours des cinq prochaines années.

L’une de ces nouvelles politiques stipule que les titres qui n’atteignent pas au moins 1 000 écoutes au cours de l’année précédente ne généreront plus de royalties pour le recording sur Spotify. Spotify ne percevra pas de revenus supplémentaires, et cela n’influencera pas le montant total des revenus versés par Spotify aux ayants droit musicaux.

Cette politique cible les dizaines de millions de titres sur Spotify qui ne génèrent que 0,03 dollar de revenus par mois en moyenne. Dans l’ensemble, ces titres comptant moins de 1 000 écoutes par an représentent 0,5 % du nombre total d’écoutes (et, par conséquent, 0,5 % du montant total du fonds de royalties). Le fonds de royalties de Spotify étant aujourd’hui considérable (plus de 9 milliards de dollars rien qu’en 2023), une part de 0,5 % représente une somme substantielle, soit environ 40 millions de dollars.

Lorsque nous avons élaboré cette politique, nous voulions nous assurer de verser autant d’argent que possible aux artistes pros et en devenir, pour qui nous avons conçu notre plateforme. Sachant que les labels et les distributeurs appliquent un montant minimum par versement (généralement entre 2 et 50 dollars) et que les banques facturent des frais de transaction (généralement entre 1 et 20 dollars par versement), ces revenus ne parviennent souvent pas jusqu’aux personnes qui ont créé ce contenu. Et la plupart du temps, ces paiements mensuels de 0,03 dollar tombent dans l’oubli.

Nous pensons qu’utiliser ces dizaines de millions de dollars annuels pour mieux rémunérer les personnes qui dépendent le plus des revenus générés par les écoutes aura bien plus d’impact qu’une distribution en petits paiements, qui ne parviennent généralement pas aux artistes. 99,5 % des écoutes proviennent de titres qui totalisent au moins 1 000 écoutes par an, et chacun de ces titres sera mieux rémunéré grâce à cette politique.