À l’ère du streaming, les fans ne paient pas par titre. C’est pourquoi nous ne pensons pas qu’un « tarif par stream » soit un chiffre pertinent à analyser. À l’instar de tous les autres services de streaming majeurs, Spotify verse des royalties sur la base du nombre de streams d’un ou une artiste par rapport à tous les streams sur la plateforme. On parle de « part des streams ».
Nous nous efforçons de maximiser le montant total des paiements que nous sommes en mesure de verser aux ayants droit (les personnes qui rémunèrent les artistes et les auteurs-compositeurs ou autrices-compositrices) et les données sur ce site reflètent nos progrès. Spotify a distribué une somme record à l’industrie musicale en 2024. En effet, nous avons versé plus de 10 milliards de dollars, un record historique. Ce chiffre a plus que triplé au cours des sept dernières années et représente une grande part des plus de 60 milliards de dollars versés par Spotify depuis sa création.
Nos motivations concordent avec celles des artistes : plus nous générons de revenus, plus nous leur reversons d’argent. Tout comme les autres services de streaming, nous reversons près de deux tiers de chaque dollar généré par la musique aux ayants droit qui représentent les artistes et les auteurs-compositeurs ou autrices-compositrices.
Néanmoins, nous comprenons que les artistes puissent trouver utile de calculer un tarif effectif « par stream » en divisant le fonds de royalties total sur Spotify par le nombre total de streams musicaux sur la plateforme. Nous y reviendrons dans la question « Pourquoi le « tarif par stream » semble-t-il plus bas pour Spotify que pour d’autres services de streaming ? » sur cette page.
Notre modèle suscite davantage d’engagement de la part des fans et génère des revenus dans de nouveaux pays. Cela signifie que le montant total des sommes versées par Spotify aux ayants droit est plus important. C’est pourquoi nous payons plus que tout autre service. Nous faisons certains choix qui diminuent le « tarif par stream », mais nous pensons que nous maximisons le revenu global, en générant le plus d’argent possible pour les ayants droit et les artistes et auteurs-compositeurs ou autrices-compositrices qu’ils représentent.